Cathédrale Notre-Dame-de-la-Sède de Tarbes dans les Hautes-Pyrénées

Patrimoine classé Patrimoine religieux Cathédrale

Cathédrale Notre-Dame-de-la-Sède de Tarbes

  • 3 Place du Général Charles de Gaulle
  • 65000 Tarbes
Cathédrale Notre-Dame-de-la-Sède de Tarbes
Cathédrale Notre-Dame-de-la-Sède de Tarbes 
Cathédrale Notre-Dame-de-la-Sède de Tarbes 
Cathédrale Notre-Dame-de-la-Sède de Tarbes 
Cathédrale Notre-Dame-de-la-Sède de Tarbes 
Cathédrale Notre-Dame-de-la-Sède de Tarbes 
Cathédrale Notre-Dame-de-la-Sède de Tarbes 
Cathédrale Notre-Dame-de-la-Sède de Tarbes 
Cathédrale Notre-Dame-de-la-Sède de Tarbes 
Cathédrale Notre-Dame-de-la-Sède de Tarbes 
Cathédrale Notre-Dame-de-la-Sède de Tarbes 
Cathédrale Notre-Dame-de-la-Sède de Tarbes 
Cathédrale Notre-Dame-de-la-Sède de Tarbes 
Cathédrale Notre-Dame-de-la-Sède de Tarbes 
Cathédrale Notre-Dame-de-la-Sède de Tarbes 
Cathédrale Notre-Dame-de-la-Sède de Tarbes 
Cathédrale Notre-Dame-de-la-Sède de Tarbes 
Cathédrale Notre-Dame-de-la-Sède de Tarbes 
Cathédrale Notre-Dame-de-la-Sède de Tarbes 
Cathédrale Notre-Dame-de-la-Sède de Tarbes 
Cathédrale Notre-Dame-de-la-Sède de Tarbes 
Cathédrale Notre-Dame-de-la-Sède de Tarbes 
Cathédrale Notre-Dame-de-la-Sède de Tarbes 
Cathédrale Notre-Dame-de-la-Sède de Tarbes 
Cathédrale Notre-Dame-de-la-Sède de Tarbes 
Cathédrale Notre-Dame-de-la-Sède de Tarbes 
Cathédrale Notre-Dame-de-la-Sède de Tarbes 
Cathédrale Notre-Dame-de-la-Sède de Tarbes 
Cathédrale Notre-Dame-de-la-Sède de Tarbes 
Cathédrale Notre-Dame-de-la-Sède de Tarbes 
Cathédrale Notre-Dame-de-la-Sède de Tarbes 
Cathédrale Notre-Dame-de-la-Sède de Tarbes 
Cathédrale Notre-Dame-de-la-Sède de Tarbes 
Cathédrale Notre-Dame-de-la-Sède de Tarbes 
Cathédrale Notre-Dame-de-la-Sède de Tarbes 
Cathédrale Notre-Dame-de-la-Sède de Tarbes 
Cathédrale Notre-Dame-de-la-Sède de Tarbes 
Cathédrale Notre-Dame-de-la-Sède de Tarbes 
Cathédrale Notre-Dame-de-la-Sède de Tarbes 
Cathédrale Notre-Dame-de-la-Sède de Tarbes 
Cathédrale Notre-Dame-de-la-Sède de Tarbes 
Cathédrale Notre-Dame-de-la-Sède de Tarbes 
Cathédrale Notre-Dame-de-la-Sède de Tarbes 
Cathédrale Notre-Dame-de-la-Sède de Tarbes 
Cathédrale Notre-Dame-de-la-Sède de Tarbes 
Cathédrale Notre-Dame-de-la-Sède de Tarbes 
Cathédrale Notre-Dame-de-la-Sède de Tarbes 
Cathédrale Notre-Dame-de-la-Sède de Tarbes 
Cathédrale Notre-Dame-de-la-Sède de Tarbes 
Cathédrale Notre-Dame-de-la-Sède de Tarbes 
Crédit photo : Florent Pécassou - Sous licence Creative Commons
Propriété de l'Etat

Période

XIe siècle, XIIe siècle, XIIIe siècle, XIVe siècle

Patrimoine classé

La cathédrale : classement par arrêté du 30 octobre 1906

Origine et histoire de la Cathédrale Notre-Dame-de-la-Sède

La cathédrale Notre-Dame-de-la-Sède se situe dans le centre-ville de Tarbes, dans les Hautes-Pyrénées. Le nom « Sède » provient du latin sede, trône ; la Sedes Sapientiae représente Marie tenant Jésus sur ses genoux, d'où la dédicace à Notre-Dame de la Sède. L'édifice actuel a été bâti sur les ruines d'une église antérieure et remonte à la seconde moitié du XIIe siècle, avec deux absides du chœur encore conservées. La nef unique et la tour-lanterne octogonale relèvent des évolutions des XIIIe–XIVe siècles ; la nef s'ouvre sur un transept saillant et se termine par une abside et deux absidioles voûtées en cul-de-four. Après l'incendie de 1460, trois chapelles furent élevées au XVe siècle : deux contre le mur nord de la nef et du transept, et la chapelle de Saint-Jacques au sud, dont le style la distingue et qui ne fut reliée à la salle capitulaire que plus tard par la salle du trésor. Toujours au XVe siècle une porte fut percée dans la façade nord du transept et une tour d'escalier aménagée dans son angle ouest. Pendant les guerres de Religion, l'abside principale et les absidioles furent fortifiées et surélevées. Au XVIIe siècle, sous l'épiscopat de Salvat II d'Iharce, des travaux de restauration furent engagés, comme l'atteste un contrat avec le maître maçon Michel Gilles pour crépir, enduire et blanchir voûtes et murailles, et les armoiries de l'évêque figurent sur la clé de voûte de la première travée de la nef. Au XVIIIe siècle Monseigneur Anne-François Guillaume du Cambout entreprit le réaménagement intérieur et l'allongement de la nef par la création d'un narthex ; dans cette période furent également réalisés la façade et le porche ouest, l'établissement du maître-autel, d'une chaire et d'un buffet d'orgues, la pose de lambris surmontés de tableaux dans le chœur, l'installation de stalles sous les balcons et la peinture à la détrempe de toutes les voûtes. En 1803 le préfet Chazal fit démolir le cloître méridional, et en 1815 le Conseil général fit édifier la chapelle Saint-Louis à l'angle sud du transept et de la nef, chapelle démolie en 1959. Vers 1843, le peintre Pedoya réalisa le décor peint de la croisée du transept, et en 1861 l'abbé Goussard prit en charge la confection des vitraux de l'abside. En 1860 la chapelle de Saint-Jacques fut reliée à la salle capitulaire par la salle du trésor. En 1892 l'architecte diocésain Fitte demanda la suppression des enduits extérieurs détachés et proposa l'arasement des surélévations des absides remontant aux guerres de Religion. Entre 1935 et 1939, Henri Borde exécuta le décor des voûtes de la nef et du bras nord du transept. La découverte d'un pilier nord-est du cloître entraîna la restauration d'une travée d'angle et la restitution de quelques arcades. La cathédrale est classée au titre des monuments historiques depuis le 30 octobre 1906 et sa dédicace est traditionnellement célébrée le 20 novembre. L'édifice mêle pierre de taille et brique; la façade ouest est en grès de Mugron. L'intérieur abrite une chapelle dédiée à la Vierge, avec un retable doré dans l'absidiole sud, et l'autel majeur est surmonté d'un baldaquin en marbre ; plusieurs évêques de Tarbes, dont Monseigneur Pierre-Marie Théas — connu pour son opposition à l'occupant allemand et pour avoir fait construire la basilique souterraine de Lourdes — y sont inhumés. L'orgue, dont le buffet date du XVIIe siècle, a été transformé au XIXe siècle, modernisé au XXe siècle et restauré de 1990 à 1993 par Barthélemy Formentelli, permettant de retrouver sa composition d'origine des XVIIe et XVIIIe siècles ; le buffet est classé au titre objet depuis 1974 et la partie instrumentale depuis 1979. Plusieurs personnalités sont liées à la cathédrale : Saint Vincent de Paul y fut ordonné sous-diacre et diacre en 1598, Sainte Élisabeth de la Trinité l'a visitée en 1898, et Jean-Paul II y a prié lors de sa visite à Lourdes en 1983; d'autres évêques de Tarbes, tels Bertrand-Sévère Laurence et Charles Antoine de La Roche-Aymon, ont également marqué son histoire.

Liens externes